Ce que vous ne soupçonniez peut-être pas : Selon l’enquête réalisée en 2017 par la société coopérative Riposte Verte sur la gestion des déchets au bureau, moins d’une organisation sur deux (44 %) déclare connaître la réglementation applicable pour l’ensemble de ses déchets.
Effectivement, certaines organisations (administrations, entreprises…) ignorent qu’elles sont concernées par une obligation de tri à la source et de valorisation de certains flux de déchets, ou qu’elles sont considérées comme de « gros producteurs de déchets », ce qui les oblige à mettre en place un tri et une collecte spécifique.
Chiffres clés
13 M
de Français·es travaillent dans des bureaux, soit 46 % de la population active
200 j/an
passé en moyenne au travail
130 kg/an
de déchets sur son lieu de travail
Pourquoi c’est compliqué ?
Je veux bien limiter le gaspillage de petites fournitures mais…
- « La plupart de ces fournitures me sont indispensables dans mon travail et ne peuvent être remplacées. »
- « Les supprimer ou les remplacer pourrait avoir un impact négatif sur la productivité. »
- « Je suis habitué à travailler de cette manière et avec ce matériel, je n’ai pas envie de changer. »
Comment on fait ?
Fournitures concernées : stylos billes, marqueurs, surligneurs, feutres, critérium
Refuser
Une alternative envisageable au refus de la totalité des stylos Bic, marqueurs, surligneurs… serait de passer au 100 % virtuel.
Ainsi, pour une prise de note basique, cela pourrait s’effectuer sur une application (ex : ONENOTE qui peut s’utiliser à la fois sur mobile et PC).
En revanche, le refus des marqueurs, souvent utilisés sur des dashboard pour des présentations diverses, est possible, mais nécessiterait un investissement plus important. Il existe en effet des rétroprojecteurs “connectés” avec des tableaux spéciaux sur lesquels il est possible d’écrire virtuellement grâce à un crayon spécial. Les présentations sont ensuite enregistrées et peuvent donc à tout moment être récupérées sans gâchis de crayon et de papiers, et modifiées.
Bonus
En plus d’économiser du plastique, cela offre un avantage en termes de créativité et peut entraîner des économies de temps une fois le système maîtrisé.
Prix : 1000 – 2000 euros.
Réduire
Utilisation de stylos plume
Pouvant être en métal, avec une pompe rechargeable en guise de cartouches permettant d’écrire pendant des années sans plastique (l’encre est vendue dans des flacons en verre recyclables). Ce genre de stylo s’utilise et est rentable sur le long terme. Le prix est d’environ 5 € pour un stylo plume et de 4 € pour sa recharge.
Stylos artisanaux en bois et rechargeables
Le prix est d’environ 1-2 € pour le stylo et 1-2 € pour la recharge selon la couleur et la distance d’écriture (de 3000 m à 10 000 m).
Fiche élaborée en partenariat avec les Dirigeants Responsables de l’Ouest. Nouvelle fenêtre
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