Pour vous inspirer, vous pouvez retrouver l’ensemble des tutoriels de Social Change.
Transcription textuelle
0:00
[Musique]
0:23
bonjour à tous bienvenue je suis florence le neuf et je suis rédactrice
0:29
en chef adjointe de la lettre api et je suis très heureuse d’être là avec vous aujourd’hui pour ce cas d’école dans le
0:35
cadre de social shange consacré à une étude qualitative que vient de réaliser la chaire rse d’odense ya auprès de
0:44
cette entreprise pionnière qui se sont engagés dans une transformation durable de leurs modèles alors pour moi pour en
0:52
parler j’ai à mes côtés quatre invités de sur ce plateau andré sozza qu vice président de nantes
0:58
métropole en charge de l’emploi de l’europe et de la rse est titulaire de la chaire et reuze d’odense ya jean
1:06
pierre lamboley vous êtes partenaires de la chaire eres d’eau dans sia est associé de la société now consulting et deux intervenants en
1:15
duplex les représentants de deux entreprises du panel isabelle saviane vous êtes directrice
1:21
des ressources humaines du groupe eram à saint pierre montlimart dans le mail et noir pour ceux qui ne vous connaîtraient
1:28
pas enfin qui ne connaîtraient pas le groupe dans le détail je vais donner quelques chiffres et ramses et 7 900
1:33
points de vente toutes marques confondues 9,6 de e-commerce 6000 salariés 20 millions de paires de
1:39
chaussures vendues 43 millions de vêtements et plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires ça donne une idée
1:45
du groupe est avec nous également en duplex michael corps nous vous êtes
1:51
directeur marketing du groupe interface europe du sud groupe américain de 4100 salariés pour 1,3 milliard de
2:01
dollars de chiffre d’affaires est votre spécialité ce sont les dalles de moquette mais on y reviendra
2:06
voilà pour les présentations alors n’hésitez pas tout au long de ce cas d’école à à poser vos questions tout au
2:13
long de l’intervention nous nous pourrons y répondre via le chat alors je vais commencer avec vous andré sow jack
2:21
cette étude que vous avez que vous allez nous dévoiler dont vous allez nous dévoiler les grandes lignes quel était l’objectif au départ alors
2:28
dans le cadre de notre cher nous travaillons depuis longtemps cela manière dans les entreprises se transforme pour intégrer les enjeux
2:35
sociaux et environnementaux vraiment au coeur du modèle économique auquel la stratégie au coeur de l’offre est donc
2:41
dans cette étude on a voulu regarder comment concrètement en fait c’est démarche de transformation se réalise
2:47
dans les pme dans des outils aidant des plus grandes entreprises parce qu’aujourd’hui il y a de plus en
2:54
plus le questionnement sur qu’est ce qu’il faut entendre par responsabilité sociétale des entreprises est ce que c’est quelque chose qui se
3:00
fait à côté de la stratégie de l’entreprise et on est plutôt du coup dans des démarches ponctuelles qui vise
3:06
à améliorer à des actions dans un esprit de développement durable on pourrait être presque dans la
3:12
cosmétique ou est-ce qu’au contraire la vraie rse c’est pas une transformation profonde du modèle économique de
3:19
l’entreprise et donc c’est effectivement le parti pris de cette étude on a essayé de regarder comment on fait ça se passe
3:25
concrètement en interrogeant les dirigeantes les dirigeants de ces entreprises là les salariés et aussi un
3:31
certain nombre d’experts extérieurs pour mieux comprendre et évidemment pour donner des conseils à d’autres
3:36
entreprises qui aujourd’hui se pose la question de l’intérêt et qui cherche
3:42
activement des facteurs clés de succès pour avancer eux-mêmes en fait dans leur entreprise alors par rapport à cette
3:49
crise sanitaire qui ont traversé aujourd’hui on a le sentiment que les entreprises engagées sont sorte un petit peu mieux est ce que ça veut dire cette
3:54
étude elle a été déclenchée par la crise sanitaire où c’était un projet que vous aviez déjà avant ça en réalité on a eu
4:02
cette idée un peu avant en fait on a commencé à y travailler à la fin de l’année 2019
4:08
parce qu’effectivement c’est quelque chose qu’ils aient à traverser donc on a travaillé avec nos entreprises partenaires et cette interrogation a été
4:14
posée on a amené en fait les entretiens en fait jusqu’à l’été dernier
4:20
donc les derniers entretiens étaient des la panda pas de confinement voie après donc on a intégré cette dimension là
4:26
aussi mais c’est quelque chose effectivement qui est plus profond parce que l’ensemble de ces transformations dans les entreprises pionnières con
4:33
analyse est en réalité une durée très longue et ça aussi c’est un enseignement
4:38
déjà en fait cette étude vous pouvez pas évidemment transformé le modèle économique de l’entreprise en un an deux
4:44
ans souvent actuellement c’est plutôt un horizon de 10 ans voit plus et donc les attitudes aussi et c’est justement de
4:50
regarder dans la durée comment l’entreprise activement se transforme on y reviendra sur cette question
4:56
temporalité tout à l’heure je le disais c’est une étude qualitative vous allez voir cette entreprise alors
5:04
peut-être avec vous jean pierre lamboley comment vous les avez sélectionné les entreprises de ce panel
5:10
donc les sept entreprises on a on a d’abord cherché à sélectionner des entreprises qui réellement était entré
5:15
dans un processus de transformation comme l’a dit andré ainsi nombre d’entreprises font l’air et ce de façon un peu cosmétique un peu périphériques à
5:21
leurs activités on a cherché vraiment des entreprises qui sont sont véritablement transformé qui était en cours de transformation
5:27
alors certaines depuis plus de 20 ans comme on le verra avec interface tout à l’heure d’autres plus récemment comme in
5:33
vivo et d’autres mets ont cherché à avoir des d’abord des entreprises qui étaient vraiment d’un processus de
5:39
transformation au coeur la deuxième chose on voulait avoir des pme et eti parce qu’il constitue effectivement une
5:44
grande partie de la dynamique du développement de l’activité et de l’emploi donc on s’est consacré sur des pme et eti principalement du territoire
5:50
donc loire-atlantique pays de loire mais également au-delà donc avec des entreprises à couverture nationale voire
5:56
internationale avec interface on est on s’est concentré sur le secteur primaire et secondaire c’est-à-dire agriculture
6:02
et industrie qui était a priori ceux qui avaient la plus grosse empreinte environnementale et donc on a on a
6:07
cherché à sélectionner ces entreprises sur ces critères là le ce qui était important c’est d’avoir aussi une
6:13
certaine diversité dans la structure de ces sociétés et en termes de taille et en termes de portefeuille d’activités certaines sont mono produit alors
6:19
interface est très focalisés par exemple sur les sur les dalles moquette d’autres comme le groupe invivo ou comme
6:25
le coupé g ont un portefeuille d’activités de marques assez diversifié donc on voulait avoir une diversité de ce point de vue là on voulait aussi
6:31
avoir une diversité dans la dans la gouvernance également de ces entreprises et on le verra et en rempart à tout à
6:36
l’heure sur sur la partie financière c’est-à-dire des entreprises un capital familial c’est à dire le le capital détenu par rapport la famille
6:43
et d’autres qui étaient à la capitale plus diluée parce qu’il ya beaucoup de débats autour de cette question là voilà et donc quand on a rassemblé l’ensemble
6:49
de ces critères on est on est on est on s’est arrêté à ces sept entreprises qui sont que vous voyez sur ce transparent
6:55
donc je pense qu’il doit être à l’écran et qu’on a à remorque est un acteur effectivement à ces pionniers assez
7:01
emblématique dans la région donc donc quelques ce qui est donc spéciales et de l’induction induction donc sur couche
7:08
fine du film sur film demain ce père dont on va d pad est abondante repris à vif donc je suis tout ouïe vous laissez
7:15
donc camif donc connu leur opéra m’en ont parlé tout à l’heure une vive au groupe donc la plus grosse coopérative
7:20
de coopérative en france agricole interface on verra tout à l’heure avec michael la florentaise donc terreau est
7:25
donc tout ce qui est autour de donc on a pas le trailer qui transforme l’utilisation de la sourde par la fibre
7:30
de bois et pose son packaging donc dans l’emballage essentiellement dans le secteur alimentaire voilà on a on a
7:36
c’est cette entreprise et comme l’a dit andré on essayait d’avoir trois à cinq entretiens avec différents points de vue dans chacune
7:42
ces entreprises et là on est bien dans le cadre d’entreprises qui se sont transformés c’est à dire on a vous
7:47
n’êtes pas allé chercher des entreprises qui se sont créés sur un modèle verte où il est à dire des entreprises qui est vraiment avait placé le développement
7:53
durable au coeur de la stratégie c’est à dire que lahoud a aujourd’hui et comme l’a dit andré beaucoup d’entreprises qui ont placé la rse comme un des chapitres
8:00
dans leurs plans stratégiques là on a vraiment des entreprises qui ont placé le développement durable ou la performance responsable au coeur de
8:05
leurs ambitions et de leur vocation leur raison d’être donc on est vraiment au coeur en revanche on a des entreprises qui sont
8:10
qui ont démarré de façon assez ancien type interface on l’a dit tout à l’heure avec avec un patron au départ 13 ans
8:16
très besoin très emblématique et on a des gens qui s’y sont lancés plus récemment comme in vivo qui a placé vraiment le développement durable carte
8:23
ce projet depuis quelques années et dont nous avions identifié cinq thèmes denquête alors on n’a pas identifié cinq
8:29
thèmes denquête on a on a alors joué passé le petit c’est à dire qu’on a on a on les a questionnés beaucoup sur leur
8:35
processus de transformation pourquoi j’étais transformé avec quelles ambitions et qu’elle était un petit peu les leviers les facteurs clés de succès
8:41
comme l’a dit andré est en fait il ya beaucoup de choses qui ressort de ces entretiens donc on a sélectionné cinq thématiques nous faisons qui nous sont
8:48
apparues comme fondamental la première est celle du leadership c’est à dire que la constante de ses différentes entreprises
8:54
c’est la capacité d’entraînement du dirigeant de sa conviction sincère et durable et sa capacité embarquée l’ensemble des parties prenantes
8:59
donc là il ya des points de convergence sur l’ambition en revanche dans les modalités il ya des façons de faire à ses différentes on a un deuxième point qui est la
9:06
problématique du financement tous les dirigeants nous le disent impossibilité de se transformer sans une
9:11
capacité est accompagné financièrement de façon durable et là se pose la question de l’actionnariat ou la
9:16
capacité embarquée des soucis investissements ou des banques et là on a on a véritablement des points
9:21
de vue qui s’opposent c’est assez différent notamment trois entreprises familiales et les autant on y reviendra l’innovation pour l’innovation c’est un
9:28
sujet qui est assez assez courant et qui propre à l’ensemble des entreprises mais on s’aperçoit dans le cadre de cette
9:34
étude que l’innovation prend une place l’innovation c’est pas que l’innovation produit innovation processus si aussi d’innovations sur les modèles
9:39
économiques et autres mais on s’aperçoit quoi on est vraiment dans l’innovation d’une logique partenariale avec beaucoup d’acteurs que
9:45
ce soit avec les salariés les fournisseurs notamment on en parlait tout à l’heure on a ensuite la question des comportements
9:51
clients alors derrière ça il ya le marketing ya surtout la conduite du changement qui est un point clé et on
9:56
échange et un petit peu avant tout à l’heure avec andré même si vous avez un produit vertueux avec un prix qui est
10:01
sensiblement équivalent c’est pas pour autant que vous emportez effectivement le comportement du consommateur même s’il a un discours plutôt militants
10:07
donc ça c’est un rat quatrième sujet et c’est un point dur avec une différence entre les activités ebit will be to see
10:13
et enfin le dernier point qui suivent la gouvernance du pilotage la gouvernance et commandes intègre la dimension rse
10:18
dans la stratégie dans l’organisation et dans l’évaluation dents au sein de la société et le pilotage dire la
10:24
problématique de la preuve est la démonstration est quelque chose d’extrêmement important pour entrer des investisseurs ou des partenaires et pour
10:30
démontrer effectivement des progrès donc là on est vraiment on n’a pas tous les sujets on n’a pas tous les facteurs clés
10:36
effectivement de la transformation on a vraiment les points clés ont traversé cinq ans et on a une question subsidiaire qui ressortit parce qu’elle
10:42
était d’actualité depuis la loi pacte ces conditions oui non est ce que si un levier ce que si nécessaire voila voila
10:48
un petit peu les thèmes qu’on a abordé on y reviendra et justement par rapport à l’or une fois que vous avez eu toute
10:54
cette matière est ce qu’on peut dire aujourd’hui qu’on peut tirer déjà des enseignements de ces s’être cet
11:00
exemple d’entreprise premier enseignement c’est qu’il n’ya pas un modèle unique pour devenir une
11:06
entreprise qui est vraiment responsable durable on a vu vraiment la diversité des approches finalement les approches qui
11:12
sont évidemment en lien avec le secteur d’activité de l’entreprise sa gouvernance mais aussi finalement la
11:18
culture de l’entreprise et donc je pense que ça c’est quelque chose qui est très important en fait la transformation
11:24
durable c’est pas en fait qu chez un certain nombre de cases et des copier ce qui est fait ailleurs en fait chaque
11:29
entreprise doit trouver vraiment selon son adn sa propre démarche en travaillant avec les différentes parties
11:35
prenantes en interne alors ça rend les choses peut-être un peu plus complexe mais de l’autre côté c’est aussi un
11:40
facteur d’innovation en fait finalement que la coentreprise doit se dire qu’est ce que moi je peux faire comment je peux
11:46
ultime être utile et avoir un impact positif à travers mes différentes activités un deuxième enseignement c’est
11:52
finalement peut-être que la partie prenante cliente est probablement la
11:58
plus difficile en fait à embarquer effectivement on voit aujourd’hui que
12:03
avec la crise notamment en fait il ya de plus en plus de consommateurs qui veulent d’un bâtiment à changer leur
12:08
mode de consommation dans les faits la plupart des 17 entreprises qu’on a observés en revanche
12:14
nous disent que c’est plus compliqué que cela dès lors que en fait qu’un produit ou un service durable et plus cher ça va
12:22
être très compliqué en fait en tout cas durablement massivement fait de convaincre les consommateurs c’est
12:29
parfois plus simple en fait quand vous êtes omby tout il ya peut-être un différend exactement une volonté des
12:35
entreprises actuellement d’elle même de d’éprouver en fait que leur démarche rse concerne aussi les relations avec les
12:41
fournisseurs et peut-être un autre élément en fait important c’est sur le financement qui aussi est vraiment
12:47
quelque chose qui est claire en fait finalement beaucoup d des entreprises nous ont dit que l’enjeu
12:54
de la mise en place en fait cette transformation consiste finalement à accepter peut-être de faire un arbitrage
13:00
entre la pérennité de l’entreprise et la rentabilité à court terme avec quelques nuances en fait quelques
13:06
grandes entreprises notamment celles qui sont cotées en bourse évidemment nous disent il faut qu’on reste rentable y compris à court terme
13:13
mais les entreprises familiales en particulier qu’ils disent finalement nous en fait on a envie de transmettre
13:19
l’entreprise à la prochaine génération on a envie d’offrir un look à l’emploi local pour les personnes neuf dimensions
13:26
notre territoire et parfois effectivement en run ans même en fait à prendre des dividendes dans le capital
13:32
de l’entreprise c’est sa faute et moquée important et finalement ça nous permettre de nous transformer en
13:37
permanence d’innover et de rester ainsi et pérenne en fait donc là aussi c’est quelque chose en fait qui est très
13:43
important parce que il faut qu’on trouve du coup parfois des nouveaux actionnaires de l’entreprise nouveaux
13:48
investisseurs alors heureusement on a découvert justement qu’il ya des investisseurs responsables parfois c’est aussi les dirigeants eux
13:54
mêmes en fait qui ont racheté une partie du capital de l’entreprise ils ont associé aussi parfois les salariés à eau propre capital de
14:02
l’entreprise donc on voit bien aussi que cette gouvernance est un élément clé de la transformation de l’entreprise
14:08
alors ce que je retiens c’est qu’il ya pas qu une seule voie et alors on va le voir justement pour pour se transformer
14:13
et que chacun doit trouver son chemin avec les forces et les faiblesses qui
14:18
qui peut avoir et je vais on va le voir avec les entreprises
14:24
qui sont avec nous aujourd’hui je voudrais d’abord commencé avec vous il a belle saviane savoir quelle a été la
14:31
motivation qu’est ce qui a fait et a concerné qu’est-ce qui a fait que vous êtes dit c’est plus possible
14:38
on ne peut pas continuer sur ce modèle là il faut qu’on change les choses
14:45
hérin vous m’entendez oui on vous entend très bien le groupe eram c’est un groupe
14:51
centenaire donc où il n’en est pas à sa première transformation on a la conviction chez groupe eram que
14:58
bang bang transformation ces intrants à un plan qui ne s’arrête jamais mais on a pu
15:05
on a vécu des grosses transformations puisque nous étions au démarrage un industriel que nous sommes devenus des
15:11
commerçants on a vécu quand même quelques grands chocs
15:17
donc cette résilience qu’on a par rapport aux chocs nous a embarqués je
15:22
crois plus facilement dans cette idée qu’il fallait bouger et bouger puis plus
15:28
souvent et et faire bouger notre habilité en permanence je crois quand même qu’il ya eu quelques quelques
15:35
moyens quelques quelques événements qu’ils ont vraiment ouvert les yeux je pourrais parler durana plaza qui a
15:44
mis un projet a reçu alors à naples hajjaj way or on peut re situer
15:50
peut-être leur bla bla bla de plaza c’est l’effondrement d’un immeuble à
15:56
dacca au bangladesh qui a embarqué de 2500 personnes dans son effondrement et
16:02
et je suis pas sûr qu’on avait vraiment conscience des conditions de production
16:08
ça c’était en 2013 c’étaient des ouvriers du textile assez ça et ça
16:13
excusez moi oui je fais comme si j’ai l’impression que tout le monde connaît le rhin après c’est vrai que ça a été vraiment un immense choc pour nous et ça
16:22
n’est un très beau coup de projecteur qui a finalement tirons la pop nous a amenés à considérer
16:27
l’ensemble de la supply chain tout septembre c’est maman qui se passe entre
16:32
le moment où on passe une commande et où le vêtement ou la paire de chaussures arrive en magasin et ça ça a déclenché chez nous un
16:40
travail beaucoup plus structurée sur d’autres responsabilités en dehors de
16:46
nos frontières le groupe eram a une approche très
16:52
particulière puisqu’on a choisi chez vous permet de travailler avec les équipes
16:57
alors on va être agréé comment vous à notre transformation on va détailler comment vous avez on va détailler
17:02
comment vous avez fait après mais je voulais juste voir aussi avec michael corps nous quel a été le point de départ
17:09
alors je crois que chez vous chez interface c’est encore plus anciens parce que c’est en 96 que là
17:16
votre président a dit on change radicalement de modèle exactement donc
17:21
nous interface on existait depuis depuis 73 donc pendant vingt ans on a vraiment
17:27
créé nos produits qui sont principalement de la dalle de moquette de manière totalement linéaire extraction transformation et mise en
17:33
décharge et c’est en 94 exactement que notre notre fondateur ray anderson à une
17:40
question de la part d’un de ses clients qui nous demandaient qu’est ce que vous
17:45
faites pour l’environnement et concrètement en 94 la réponse était rien à part à part suivre la loi suivre
17:52
la règle et faire les choses de la façon qui suit la loi et et cette question est
18:00
plutôt cette non réponse à a vraiment posé problème à ray anderson qui s’est
18:05
directement dit on et en tant qu’industriel en tant que leader mondial sur ce marché
18:11
responsable de cette problématique responsables de nos erreurs et on doit être également responsable de la
18:17
solution donc c’est en 94 qui a eu ce virage à 180 degrés chez nous et et
18:25
après plus de deux ans de travail en collaboration avec notre équipe avec nos équipes internes et également des
18:31
experts on a mis en place en 96 notre mission zéro qui est l’engagement de ne
18:38
plus avoir aucun impact négatif sur l’environnement d’ici 2020 ok alors on va y revenir savoir toutes les étapes
18:45
alors on pourra pas trop forcément trop détaillé si on veut tout abordé mais peut-être isabelle saviane du coup une
18:52
fois qu’ il ya eu ce déclic comment vous avez procédé vous êtes dit on peut pas y aller tout seul il faut
18:58
embarquer toutes nos parties prenantes les salariés les fournisseurs ça a été
19:04
ça la démarche et puis vous faire accompagner exactement exactement on a
19:09
commencé comme ça c’est à dire que le sujet nous est apparue soudainement tellement vaste que on pouvait pas y
19:17
aller tout seul donc le premier le premier je dirais actif principal qu’on a eu c’est que nos équipes étaient elles
19:24
mêmes prise de conscience par rapport à tout ça il y avait elle-même vraiment envie de changer les choses le deuxième point qui est très important
19:31
dans notre entreprise c’est que andré l’a dit on est une entreprise familiale et on n’a pas d’objectifs à très court
19:38
terme on n’a que des objectifs de durabilité dans tout dans toutes ses composantes cette entreprise est l’aîné elle a été
19:45
fondée en 27 pour être transmise de génération en génération et on a dans
19:52
cette démarche-là eu tout le soutien de nos dirigeants qui sont aussi nos actionnaires l’actionnariat familial
19:58
donc on a on a beaucoup travaillé avec chacun de nos fournisseurs qui sont
20:04
devenus des vrais partenaires avec nous qui sont rentrés dans des plans de progrès ou alors qu’ils sont sortis de
20:10
notre référencement nous travaillons aussi beaucoup avec nos clients qui nous disent eux
20:16
ce qui est important et là on vient de participer encore à la consultation citoyenne sur la mode responsable avec
20:25
des grands acteurs pour mettre le doigt et savoir là où nos clients ou envie que
20:32
nous aide nous à lyon mais on sait on a démarré un peu plus tard nous donc vraiment là-dessus on avait commencé
20:38
mais vraiment dans une houillère et ce j’ai envie de dire réglementaire compliance innocuité tableau reach et c
20:46
est là on s’est dit n’en faut qu’on pousse tous les faits en même temps donc on a organisé l’ensemble de notre projet
20:52
d’entreprise autour de nos parties prenantes nos clients bien sûr nos collaborateurs évidemment les citoyens
20:59
que nous sommes aussi en tant que collaborateur notre actionnaire est une partie prenante importantes et le groupe
21:05
dans lequel nous vivons qui est aussi une partie prenante en europe puisque sa forme le collectif de l’ensemble des
21:12
personnes qui ceux qui ont quelque chose à faire avec le groupe eram mais mickaël corps nous pour vous aussi c’était
21:17
important d’embarquer tout le monde les collaborateurs travailler avec vos
21:23
fournisseurs totalement totalement nous c’est vrai que il fallait il fallait emporté tout le
21:29
monde avec nous alors d’abord en interne parce que c’était assez compliqué il ya 25 ans de se dire on est le numéro un
21:35
mondial on va changer totalement la stratégie on va partir dans une autre direction s’est pas où on va on sait pas ce qu on fait surtout personne nous le
21:41
demandent est ce que tout le monde va vouloir va vouloir suivre alors on avait notre force c’est ray anderson
21:47
puisqu’avec sa avec sa vision c’était évident que tout le monde allait le suivre mais en revanche comme com com
21:54
comme le disait isabelle le point d de la sensibilisation des parties prenantes
22:00
a été extrêmement important également chez nous clairement aujourd’hui on
22:05
n’aurait pas pu arriver aux résultats qui sont les nôtres et qu on détaillera peut-être plus tard sans principalement
22:12
nos clients et nos fournisseurs parce que nous on fabrique on fabrique de la moquette
22:18
on fabrique la moquette avec une fille brune filme que l’on ne fabrique pas et chez nous tout a commencé bien
22:23
évidemment avec la cvt nos produits dans l’analyse de cycle de vie d de notre produit industriel et on s’est rendu
22:29
compte que les trois quarts de notre empreinte environnementale c’étaient les matières premières donc
22:34
évidemment si on veut arriver à une neutralité carbone totale et pour cela
22:39
il faut changer notre produit et nos matières premières et pour changer nos matières premières on a eu besoin d’emporter à d’apporter avec nous nos
22:47
fournisseurs c’est important andré sozza que d’associer tout le monde si on veut
22:52
vraiment aller dans cette transformation durable oui c’est vraiment un facteur clé de succès vraiment de savoir fédérer en
22:58
fait toutes les différentes parties prenantes parce que comme cela était bien expliqué c’est un changement
23:03
systémique est en fait qu il faut en fait et il faut du coup effectivement essayé de comprendre là où sont les
23:09
différents impacts sociaux et environnementaux les différentes activités de l’entreprise et donc finalement ça recréer en fait une
23:15
définition nouvelle finalement des frontières de l’entreprise en intégrant très en amont les fournisseurs voix
23:21
les extractions de matières premières en fait pourquoi certaines entreprises et de l’autre côté qu’est ce que les
23:27
clients vont faire avec finalement les produits est en fête et peut-être actuellement des nouveaux
23:32
business models qui effectivement créé peut-être des liens plus longtemps avec avec les clients donc c’est là un
23:39
bâtiment où il ya des modèles qui montent comme la location plutôt que la vente en fait qu’ils sont assez intéressants parce que là du coup on va
23:45
aligner l’intérêt économique et l’intérêt environnemental si un mot donné effectivement
23:51
l’entreprise va louer un produit elle va avoir intérêt évidemment à ce que le
23:57
produit va durer le plus longtemps possible pour le rentabiliser et donc économiser la production
24:02
effectivement l’utilisation de matières premières l’énergie en fait dans ce domaine là mais de l’autre côté c’est
24:08
aussi une opportunité parce que ça crée finalement une relation dont la durée avec le client en fait il donc ça permet
24:13
peut-être aussi de proposer autre chose demain faut apprendre à casser les codes à penser ou autrement oui et là aussi en
24:20
fait vous avez aussi dans les deux exemples en fait a été mentionné l’importance d’associer
24:25
les salariés là aussi c’est quelque chose qui est très important parce que finalement aujourd’hui on a de plus en
24:30
plus de personnes qui recherchent puissance à audencia évidemment je vois de plus en plus d’étudiants voix de
24:36
diplômés en fait qu’ils disent moi j’ai envie de travailler à un projet qui permet effectivement d’avoir un impact
24:41
positif et donc les entreprises qui disent ma fille nous en fait il ya une transformation durable et qui est en
24:46
cours et elle pas à juste conduite par quelques experts mais vous en tant que salarié que vous travaillez en marketing
24:52
en comptabilité dans la production vous allez être pas un parti en fait de cette aventure quelque part c’est
24:59
quelque chose qui est important et c’est aussi évidemment parce que sans les salariés qui connaissent les mieux les attentes des clients et les contraintes
25:05
aussi de produits de services qui connaissent aussi les fournisseurs pour
25:10
savoir qu’est ce qui est possible de faire et qu’est-ce qui prendra peut-être un peu plus de temps alors il ya on l’a
25:17
évoqué un petit peu tout à l’heure je voudrais parler d’argent parce que est ce que tout ça pour se transformer
25:23
durablement est-ce que ça nécessite des moyens importants est-ce qu’il faut investir lourdement isabelle saviane chez ram ça
25:31
a été ça a été important en termes d’investissements pour accompagner cette transformation on a on a de la chance on
25:45
a eu carte blanche mais on n’a pas eu carte bleue et on a appelé ça nous a permis de dun vente et d’innover et de
25:53
pouvoir développer des initiatives qui elle ne nécessitait pas énormément
25:59
d’investissement si on veut crantée la prochaine étape oui il va falloir
26:06
certainement investir parce que nous arrivons désormais sur des sujets qui
26:11
sont à la fois cette technique et industriel le groupe eram s’est engagé
26:17
dans la recyclables dans la dans l’économie circulaire recycler une paire de chaussures lui donne une deuxième vie
26:24
ça ça va être ça va nécessiter certainement des investissements donc encore une fois ce sont des questions
26:30
d’arbitrage pour une industrie comme la nôtre mais on a notamment on vient de
26:37
créer une société en commun avec un autre salarié qui est une société de
26:42
conseil en maîtrise de l’énergie et ça ça n’a pas nécessité des investissements n’est pour autant ça
26:49
mais le groupe eram ça aide le groupe eram à aller un peu plus loin dans son
26:54
dans sa stratégie pas carbone et on va inventer un nouveau modèle d’affaires pour le groupe et rhin mais on n’est pas
27:01
dans un bus avait on ne sommes plus des industriels même si nous avons encore deux usines en france
27:07
je pense que le sujet des investissements il est plus prégnant chez déchets des industriels mais c’est
27:12
vrai que chez nos fournisseurs à l’autre bout du monde acquis aux demandes des stades des stations
27:18
d’épuration pour pour l’eau par exemple oui ça engage de très très nombreux investissements c’est là que le groupe
27:24
eram doit faire des arbitrages et accepté de payer le juste prix c’est
27:30
aussi une des clés ont peut-être donner le nom de cette nouvelle société que vous mettrez excit’oeil oxygène ok mais
27:38
voilà on aura l’occasion de la suivre et mickaël cornu vous êtes un industriel donc là je sais
27:46
qu’il ya eu quand même plus d’investissements parce qu’il ya vraiment des ruptures en termes
27:51
d’innovation alors exactement où je pense que ce avec l’illustration du véritable coup surtout au départ
27:57
bien évidemment quand on est arrivé il a fallu convaincre les actionnaires on est coté à 1 est coté à new york et il a
28:03
fallu convaincre les actionnaires d’investir dans des nouveaux projets dans de nouvelles machines dans des
28:09
nouvelles dans une belle matière première qui n’existaient même pas à l’époque en revanche oui c’était un coup en 96 et
28:17
maintenant avec les 25 ans de recul on peut clairement dire que c’est un investissement sur le long terme est un
28:24
exemple basique c’est pour notre au niveau de nos usines bien sûr on a investi on a investi pour
28:31
que nos entreprises et de meilleures performances énergétiques et qu’on perde
28:36
moins d’énergie à utiliser nos investissements concrètement sur notre usine sur notre usine européenne nous
28:42
ont permis de faire des économies quand on quand on travaille pour améliorer le process de fabrication et
28:47
que cela nous permet de réduire de moitié notre utilisation énergétique on fait des économies et ça nous permet
28:53
d’investir dans de nouveaux entrants qui vont être plus durable aujourd’hui par exemple on fonctionne 100% énergies renouvelables les énergies renouvelables
29:00
souvent elles ont un coût qui est souvent supérieure et bien l’économie qui ont été initiés grâce aux
29:07
investissements nous ont permis d’investir dans ces dans ces nouvelles énergies et on peut avoir cet exemple sur d’autres d’autres parties de notre
29:13
de notre activité donc on rentre dans un cercle vertueux oui est ce que je trouve intéressant en fait dans les différentes entreprises
29:19
qu’on a vu c’est que c’est du coup quelque chose qui s’inscrit dans la durée et qui doit se faire d’une manière
29:25
progressive en fait si on élargit à d’autres entreprises qu’on a regardé par exemple je pensais au groupe armor
29:31
ils ont en fait développé en fait des nouvelles activités en fait qu’ils sont clairement orientés sur les énergies
29:38
renouvelables la transition énergétique par exemple c’est la nécessité des grands investissements
29:43
mais en parallèle en fait ils se sont appuyés sur les métiers classiques les produits en fait en utilisant aussi
29:50
amélioré évidemment en termes d’impact environnemental pour pouvoir financer petit à petit et actuellement ces
29:55
nouveaux investissements donc là aussi ça explique bien que cette transformation activement prendre du temps il faut effectivement parfois
30:02
s’appuyer en fait sur des produits en fait classique un peu des vaches à lait en fait faut pouvoir en fait avoir
30:07
tous les investissements en fait nécessaire en fait dans cette démarche et ça nécessite encore une fois des
30:12
investisseurs des actionnaires peut-être ceux des banques peut être parfois aussi de financement public elle et les
30:17
entreprises quand la rencontre et ont parfois aussi mentionné peut-être le manque de soutien de la part d’eads et des collectivités ou de l’état en fait
30:24
pour financer en fait ces transformations également aussi c’est un autre levier actionné encore plus à
30:30
l’avenir donc ouais il faut bien avoir en tête qu’on est sur du temps long et on est
30:35
bien ce dont ses inventions des entreprises nous parle de produits transformation sur dix voire vingt ans donc on est sur des générations mais pas
30:41
raciste notamment quand même sur la question financière c’est à dire que on a on a souvent les approches fait d’une entreprise familiale c’est à dire mettre
30:47
de côté la capacité à générer du dividende pour ensuite il ya un peu un sacerdoce pour pouvoir pérenniser mais
30:52
on a quand même beaucoup d’acteurs aujourd’hui beaucoup d’investisseurs et même des investisseurs généraliste qui considère qu’il n’y a pas
30:58
d’incompatibilité et c’est d’ailleurs le point de vue je crois d’interface de son fondateur entre la performance
31:03
économique environnemental et sociétal il faut vraiment travailler sur ces trois points en même temps et est le point de vue des
31:09
investisseurs pour génial généraliste et bien et bien celui là c’est à dire qu’il n’y a pas d’opposition en disant finalement si on va faire du
31:15
développement durable il faut pouvoir s’asseoir sur la performance on est vraiment dans cette logique là et c’est vrai qu’on est au moins au départ comme
31:20
disait en vrai se rassurent sur à une nécessité d’investissements fort au départ le temps de mise au point des produits le temps de mise au point des
31:26
processus et ensuite l’effort industriel pour pouvoir massifier dégager des économies des chefs ça ça veut dire que
31:31
il ya un investissement initial qui est long avec un retour les premiers retours sont longs et ensuite comme le dit michael on a un processus qui devient
31:38
vertueux et qui s’alimentent mais le début effectivement nécessite un investissement et des partenaires qui
31:43
aujourd’hui va on a rencontré des partenaires à nouvelle génération d’investisseurs qui se situe quand même dans ce temps long
31:48
aujourd’hui n’est pas que des investisseurs comme il est certes il ya des investissements socialement responsables
31:53
donc piqué en corne ou ccc du temps c’est de l’investissement mais je crois
31:59
que pour vous enfin ça va tout cette transformation vous a apporté un vrai avantage concurrentiel totalement alors
32:06
nous ça nous a permis d’avoir une véritable longueur d’avancé en terme d’innovation a rejeté par les plus
32:11
innovation pour le côté produits mais effectivement sur les investissements et le travail qui a été fait à l’ usine ça nous a permis de
32:18
développer des nouveaux marchés et grâce grâce aux développements produits qu’on a fait dans cette stratégie
32:23
environnementale on a créé des nouveaux produits dont les clients n’avaient absolument pas besoin mais qui sont devenus la norme la norme
32:30
aujourd’hui l’exemple basique c’est quand on a voulu changer cette cette
32:36
stratégie on a voulu bien évidemment faire du des moquettes en fibres recyclées mais en 96 c’était impossible
32:42
de faire de la fibre recyclée ces deux-là fibres polyamides et tous les fournisseurs me disais que c’était pas possible pourtant on a travaillé avec certains de
32:49
nos fournisseurs dont un qui s’appelle la coiffe il est avec aqua fils en 2011 on a pu créer la première fibre 100 %
32:56
recyclé elle a été développée on a un petit peu imposé à nos clients puisque on a intégré la fibre un petit peu sans
33:03
qu’ils nous demandent sur un produit comme le disait andré un peu vache à lait le produit basique et puis on va
33:10
dire trois quatre ans après tous les clients demandent du 100% recyclé et si une moquette n’ai pas fait n’est pas
33:15
fabriqué en 100% recyclé en ils le cherchent moins de pouvoir imposer aussi
33:22
certains certains certains produits et après on peut même aller plus loin où certaines innovations et certains
33:29
produits éco-conçus nous ont vraiment permis d’apporter une vraie valeur ajoutée un bénéfice client qui a été
33:35
clair et qui aujourd’hui représente plus de la moitié de nos ventes
33:40
isabelle saviane chez vous quand quand vous avez changé fait évoluer un petit
33:46
peu modèle pour passer sur un système de location au début où vous à regarder aussi un petit peu bizarrement vous a
33:52
dit mais non ça n’a jamais marché on nous a dit qu’on était dingue on l’a bien pris
34:02
en fait une paire de chaussures c’est parti d’un constat simple on a regardé les placards de nos clientes et nos
34:09
clientes elle aime la mode et en même temps elles ont envie d’être très responsable dans l’ordre dans leur
34:14
démarche d’achat donc finalement on s’est dit quand on a faim quand on regarde un peu et ce qui se passe sur
34:21
une tête sur des plateformes de seconde main notamment on s’est dit mais en fait qu’il ya pas de kaboul les tabous ils sont dans la tête de
34:27
certains mais il n’y a pas de tabou donc on ne loue que des chaussures neuves on ne sacrifie pas son envie de mode à
34:35
sa responsabilité environnementale on rapporte ces chaussures vous pendant
34:41
ce temps là ça nous a obligés à déposer un brevet pour l’heureux le reconditionnement des chaussures
34:46
puisqu’on a la chance d’avoir un atelier de fabrication hamoud gens sur l’aura on récupère les
34:52
chaussures et on les remet dans un circuit de seconde main donc les chaussures elles vont en une même paire
34:58
de chaussures va avoir de vie trois vies et on travaille actuellement sur le
35:03
recyclage de ces chaussures là et c’est vrai qu’on nous a dit qu’on était fou comme à chaque fois pour chaque
35:09
innovation elle est lasse mon solo des détracteurs mais on voit bien qu’il ya plus de tabous regarder les plateformes
35:15
encore une fois et on vient de créer des cornards patate amce gémeaux parce que
35:21
yahoo croient vraiment à cette idée de seconde il faut qu’on arrête de tirer sur les ressources naturelles et et on
35:28
fait des boucs chez groupe eram ont fait des produits de très bonne qualité et ils peuvent avoir plusieurs vies et il
35:35
ne mérite pas d’être enfermé dans des placards voilà et andré justement quand on quand on veut vraiment se transformer
35:42
durablement ça veut dire qu’il faut accepter de prendre des risques parfois de se dire on est complètement en rupture on est peut-être en avance mais
35:50
c’est ça le vrai chemin oui effectivement il faut savoir prendre des risques il faut aussi accepter parfois appelée à se défaire des erreurs
35:56
en fait avoir des échecs mais d’apprendre en fait après de ses échecs pour rebondir en fait je pense que ça aussi c’est quelque chose qui est très
36:03
important et donc tant les différentes entreprises qu’on a rencontrés il ya vraiment cette culture aussi baa2 de se
36:10
laisser une chance en fait déjouer aussi ce qui est très important et aussi de laisser à tous les salariés actuellement
36:17
s’exprimer on a souvent de vue des idées en fait où des salariés pouvaient faire des propositions des suggestions dans le
36:23
coupé g isabelle travers on parlera mieux que moi en fait ce sont aussi souvent des salariés qui ont proposé
36:28
notamment de créer une nouvelle marque des chaussures cécile par exemple et donc il ya aussi ce lien des baskets
36:35
recyclé complètement fabriqués en france et là aussi je pense qu’on va bien le
36:40
lien en fait entre les différentes parties prenantes ça donne du sens police à l’arrêt ça permet de trouver
36:46
des nouveaux clients aussi je pense qu’aussi dans le groupe eram ce qui est intéressant c’est que ç’a permis effectivement d’avoir peut-être des
36:51
clients encore plus jeune des clients directement très engagé en fait que du coup si s’identifie à la marque et qui
36:58
vont peut-être aussi avoir une relation de plus long terme et justement je veux juste dire c’est un
37:05
point important qu’on a observé c’est à dire qu’il ya une corrélation très forte entre la capacité à innover et à se développer sur le plan durable et la
37:11
culture managériale les sept entreprises qu’on a vue ne sont plus des entreprises hiérarchique verticale traditionnelles elles se sont
37:17
toutes aplatit en termes d’organisation de gouvernance et elles sont toutes très responsabilisant ce que disait andré est extrêmement important c’est à dire on
37:23
fait feu de tout bois dans ces entreprises devront libérer l’innovation en lien avec les parties prenantes avec beaucoup de transparence en lien avec
37:29
les clients à maintenir avec les salariés avec le droit à l’erreur avec la possibilité s’il ya si on est dans le
37:34
sens de l’entreprise dans l’adn de l’entreprise et si un modèle économique on donne les moyens d’y aller donc ce qui veut dire qu on est dans une culture managériale
37:41
on n’est pas dans les entreprises libérer les gens nous n’ont pas cité ses dents là on est vraiment dans des démarches qui favorisent l’autonomie et
37:48
la responsabilisation et qui sont plus à même finalement d’attirer les tailles les talents et de l’est et les retenir
37:53
donc finalement aussi c’est un peu l’effet kiss cool j’ai envie de dire c’est à dire que le fait d’être orienté développement du
37:59
mais aussi cette gouvernance ce style de management et très vertueux pour l’entreprise tous les créateurs de valeur et isabelle saviane d’ailleurs je
38:05
crois que chez vous ça a permis beaucoup plus de transversalité avant les différences de travailler un petit peu
38:12
en silo est fait en fait on ne savait
38:18
pas trop par quel bout prendre cette question du développement durable en était une entreprise socialement
38:23
responsable ça c’est notre adn puisqu’on est dans on est resté dans le même coeur du petit village où on a été créé mais les autres
38:31
aspects ou voyez bien que tout le monde travailler dans son coin et on a décidé de créer une communauté une communauté
38:39
de gens qui font et de gens qui ont envie et c’est comme ça que progressivement depuis minutes de pub
38:46
oui depuis 2013 on construit notre politique de développement durable à la
38:52
fois à partir de nos envies mais aussi en fonction de ce qu’on est capable de faire et de ce que nos marchés nous
38:58
réclame donc en fait c’est nous n’avons pas d’organisations d’aidé
39:04
nous travaillons en réseau en réseau en interne et aussi en réseau avec des
39:10
partenaires extérieurs on est très open innovation mais c’est
39:15
vraiment une communauté qui fait vivre la le développement de notre politique de développement durable chez le groupe
39:21
eram ces mots sonnent comme dit xavier michael cornou cca c’est un peu ça aussi
39:27
chez vous c’est exactement pareil on a on n’a pas forcément de services arrêt ce qui va nous dicter la stratégie
39:34
environnementale tous les services sont intégrés c’est tellement dans l’adn d’interface que n’importe qui doit travailler sur sur ce sujet on a un
39:41
programme qui s’appelle les ambassadeurs donc sur la base du volontariat quel que soit notre poste quelle que soit notre
39:48
fonction que ce soit lusine dans les bureaux sur le terrain on peut avoir une
39:53
formation environnementale à premier nid deuxième niveau 3e niveau le troisième niveau c’est proposer un projet
39:59
environnemental qui est lié à notre fonction et si le projet si tout le
40:05
monde adhère à notre projet on donne du budget pour pouvoir le mettre en place et beaucoup de nos beaucoup nos
40:10
innovations qui nous ont permis d’aboutir au succès une mission zéro puisque on est c’est un succès chez nous
40:17
on a pu donc on a plus d’impact environnemental ça vient d’eux souvent
40:23
dit des deux collègues qui sont pas forcément en lien avec le développement durable miction trouver la bonne idée
40:30
tout ce travail d’écouté associer plus largement le temps tourne et je voudrais évoquer une question qu’on a un petit
40:37
peu évoqué en introduction la question de l’entreprise a mission on en parle beaucoup ccc dans l’actualité c’est dans
40:45
l’air du temps est-ce qu’il faut forcément andré sozza qu à aller vers l’entreprise a mission
40:51
quand on veut transformer durablement notre étude montre que nous on fait dans
40:57
notre échantillon on a des entreprises qui sont déjà des entreprises la mission fatale la camif en particulier le groupe invivo
41:04
qui veut devenir une société à mission à la fois au niveau groupe et au niveau des différentes filiales
41:10
d’autres qui s’interroge le groupe eramet team en a dans son ensemble en fait réfléchi à la question mais n’a pas
41:17
tranché a forcément sur cette question là mais dans leur portefeuille en fait de marquis à la marque fagots qui
41:24
étaient là aussi une entreprise a mission donc ça peut être pour ça tant entreprises à une fête de d’accélérer
41:29
encore la transformation de l’inscrire peut-être encore plus tourner à durer dans la gouvernance avec le regard aussi
41:34
externe mais d’autres entreprises nous ont plutôt dix ans finalement c’est transformé avant que cette loi en fait
41:40
aux frais cette possibilité de changer le statut on pourrait le faire on n’est pas très éloigné de la philosophie
41:46
finalement mais on voit pas non plus de l’intérêt particulier d’avoir ce statut juridique donc ça montre vraiment que il
41:52
n’ya pas une façon on fait une voie pour aller vers la transformation durable tout est possible en fonction estimant
41:59
de la volonté en fait des équipes certainement aussi en fonction de la complexité en fait de l’entreprise c’est
42:05
vrai que quand vous avez un seul métier c’est peut-être plus facile en fait de d’appréhender aussi la chose que si vous
42:12
êtes sur différentes métier mais ça peut être en tout cas une interrogation en fait en tout cas toutes les entreprises
42:17
se sont dit ben c’est quelque chose en fait ce qu’elle en pense parce que forcément l’actualité on paie mais les
42:24
réponses peuvent être très différentes parce qu’il ya quand même pas mal de contraintes quand on devient une entreprise a mission oui et après on
42:31
fait à titre personnel je pense qu’il faut faire attention en fait parce que l’entreprise a mission finalement ça
42:36
laisse aussi le choix à l’entreprise est vraiment de choisir un ou plusieurs objectifs en matière sociale et
42:42
environnementale et pour moi il n’y a pas forcément une équivalence entre entreprises démission parce que
42:48
finalement l’eau pour entreprise peut choisir par exemple la lire que sur l’aspect environnemental et de ne pas mettre parmi ses priorités la dimension
42:56
sociale ou la gouvernance par exemple donc finalement je trouve que parler de transformation durable en fait qui est
43:02
finalement plus large et on regarde vraiment qu’est ce qui fait que le business model change c’est plus important que le statut juridique et
43:09
pourtant je suis de formation du riste jean pierre lamboley c’est vrai que et
43:14
il n’y a pas qu’une seule voix oui donc c’est à dire que pour des sociétés qui aujourd’hui s’engage dans la transformation de la société mission à
43:19
la vertu des tasses et structurante donc ça c’est ça peut être intéressant pour celles qui le sont déjà par exemple une société comme interface la question se pose pas ils ont déjà
43:25
trop engagé une transformation depuis 20 ans pour un groupe comme in vivo a choisi le statut d’entreprise émission
43:30
parce que c’est un groupe assez composite avec beaucoup de filiales même si une structure coopérative mais on a quand même beaucoup de fil à caractère
43:36
commercial donc c’est une façon aussi de fédérer partager une culture commune donc ça aussi cette vertu là donc je
43:42
dirais que c’est voilà comme je partage le point de vue d’andré en fonction des cas de figure mais une entreprise qui
43:47
est déjà transformé ça peut être un petit plus mais celles qui sont transformés dû depuis longtemps effectivement celui c’est pas forcément
43:52
une nécessité en un mot pour conclure isabelle saviane ce chemin que vous avez
43:57
fait quel bilan vous en retirez parce que
44:03
cela n’est pas fini ça va nous amener encore à travailler ardemment que nous avons la conscience
44:11
qu’ il faut se transformer pour survivre on est dans une industrie qui a besoin
44:17
de cette transformation est que cette entreprise qui a la vocation à être
44:23
transmises devrait être transmise dans des bonnes conditions aux générations qui viennent donc on bosse en bosse et
44:30
on bosse voilà ma conclusion michael corneau est juste en dehors de ça tout doit se
44:36
transformer dans l’entreprise au moins la grande leçon c’est que c’est la sphère de touffes de chacun et dans
44:42
chacun des compartiments du jeu de l’entreprise on doit bouger verser les mêmes objectifs
44:48
michael carnot en hameau en hameau savait difficile mais très rapidement le
44:54
je pense que le contexte environnemental montre qu’aujourd’hui le clairement le zéro n’est plus suffisant faut aller
44:59
beaucoup plus loin faut devenir une entreprise régénératrice nous c’est ce qu’on fait c’est notre nouvel objectif à horizon 2040 est juste pour la petite
45:06
conclusion je dirais que si une entreprise de moquette si une entreprise ont manqué tu peux le
45:11
faire tout le monde peut le faire et si tout le monde peut le faire tout le monde doit le faire merci beaucoup on arrive au terme de ce cas d’école merci
45:18
à tous les quatre j’espère que ce témoignage ces témoignages vous auront inspiré merci au revoir merci
45:27
[Musique]