Prévention et gestion des risques (naturels, technologiques, sanitaires…)
Assurer la sécurité des habitants du territoire et la protection de l’environnement, nécessite une coordination de tous les acteurs pour prévenir et gérer les risques (naturels, technologiques, sanitaires, etc.), les pollutions (air, eau, sols), et les nuisances (bruits, odeurs, poussières, champs électromagnétiques).
Comment agir : analyser les aspects environnementaux de l’activité ; mettre en œuvre un management environnemental ; réduire les nuisances de voisinage ; dialoguer avec les riverains ; se coordonner avec la cellule opérationnelle de prévention des risques (COPR) ; réaliser les exercices incendies réglementaires, etc.
Préservation des ressources en eau (National)
Actuellement, le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) estime que les activités humaines en France prélèvent entre 10 et 20% de l’eau disponible. A l’horizon 2025, les projections, compte-tenu des évolutions démographiques et du changement climatique, prévoient une accentuation du stress hydrique (entre 20 et 40% de prélèvement selon les régions) donnant lieu à des restrictions d’usage (notamment l’été).
Comment agir : économiser l’eau notamment en évitant les gaspillages et en favorisant sa réutilisation ; maîtriser les risques de contamination des sols et d’eau (cf. prévention des risques environnementaux).
Changement climatique (International)
L’augmentation de la concentration de gaz à effets de serre (CO2, méthane, protoxyde d’azote, gaz fluorés, etc.) dans l’atmosphère provoque un réchauffement climatique prouvé dont les conséquences environnementales et humaines multiples (amplification des aléas climatiques, montée du niveau des océans, migrations massives de populations, appauvrissement de la biodiversité, désertification, etc.) sont préoccupantes pour l’avenir de l’humanité.
L’homme contribue au phénomène par les émissions de gaz à effet de serre liées à ses activités. En France, les émissions de gaz à effet de serre se répartissent par secteur entre (rapport CITEPA 2019 – bilan des émissions de 1990 à 2017) :
- Transports 29%,
- Bâtiments résidentiels/Tertiaires 20%,
- Agriculture, sylviculture et gestion des sols 19%,
- Industries manufacturières 18%,
- Transformation de l’énergie 11%,
- Déchets 3%
Cadre national : La Stratégie nationale Bas carbone Nouvelle fenêtre de la France vise une neutralité carbone et une division par 6 des émissions de GES par rapport au niveau de 1990 à l’horizon 2050. La Programmation pluriannuelle de l’énergie Nouvelle fenêtre fixe l’objectif d’une réduction de 16.5% de la consommation par rapport à 2003, -30% d’émissions de GES par rapport à 2016 à l’horizon 2028. La Loi d’Orientation des Mobilités Nouvelle fenêtre (LOM) et les lois ELAN Nouvelle fenêtre (Evolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique) et Energie Climat Nouvelle fenêtre encouragent les énergies renouvelables dans les deux secteurs les plus émetteurs : les transports et le bâtiment.
La loi ÉLAN pose un objectif de réduction des consommations énergétiques des bâtiments :
- -40% en 2030
- -50% en 2040
- -60% en 2050 par rapport à 2010
Contexte territorial : Avec le Plan climat Air Energie Territorial, Nantes Métropole confirme ses engagements en faveur du climat. Et réaffirme son objectif de réduction des gaz à effet de serre en 2030. La métropole a pour objectifs :
- -50% d’émissions de gaz à effet de serre par habitants et par an d’ici 2030
- 50% d’énergie locale et renouvelable d’ici 2050
Comment agir : réduire les émissions de gaz à effet de serre directes (émises par l’activité : transports, process, déchets, consommation d’énergie, etc.) et indirectes (induites par l’activité. ex : approvisionnement en matériaux entrant dans la fabrication du produit, consommation d’électricité).
Economies d’énergie et développement des énergies renouvelables
Compte tenu de l’évolution démographique, de la raréfaction des énergies fossiles (et fluctuations des prix associées) et des engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre, il est nécessaire à la fois de maîtriser la demande énergétique par des économies d’énergie et de développer le recours aux énergies renouvelables. Ces actions sont progressivement encouragées par la réglementation.
Contexte national : En 2017 en France, l’énergie consommée provenait à 40,2% du nucléaire, 29% du pétrole, 15,8% du gaz, 10,6% des énergies renouvelables, 3,8% du charbon et 0,7% des déchets non renouvelables. En 2016, la consommation par secteur se répartit de la manière suivante :
- 43,8% transport
- 41,8% résidentiel
- 26% industrie
- 24% tertiaire
- 4,5% agriculture
En matière d’efficacité énergétique, la France se fixe comme objectifs :
- Une diminution de 30 % de la consommation d’énergies fossiles en 2030 ;
- Une diminution de 20 % de la consommation d’énergie finale en 2030 par rapport à 2012 ;
- Une diminution de 50 % de la consommation d’énergie finale en 2050.
Sources : Ministère de la transition écologique et solidaire – SDES.
Contexte territorial : En 2016, on comptait 2 949 installations solaires photovoltaïques à Nantes Métropole, soit une production électrique générée de 14 629 MWh. (Source : AURAN). Avec son Plan climat Air Energie Territorial Nouvelle fenêtre la métropole nantaise se fixe comme objectif 50% d’énergie locale et renouvelable d’ici 2050.
Comment agir : réduire la consommation d’énergie ; privilégier les énergies renouvelables ; isoler les bâtiments ; agir sur le fret et les transports ; l’alimentation en question ; réduire les déchets etc.
Protection de la biodiversité et des écosystèmes (International & local)
Nous traversons actuellement la sixième crise d’extinction des espèces depuis l’origine de la vie sur Terre. Cette fois, les 5 principales causes sont d’origine humaine :
- Le réchauffement climatique
- La pollution (sol, air, rivières, nappes phréatiques, océans, etc.)
- La réduction des espaces naturels (artificialisation des sols, fragmentation des espaces naturels, etc.)
- La surexploitation des espèces (pêche intensive, monoculture, etc.)
- Le développement d’espèces invasives
De nombreux besoins humains et secteurs économiques reposent sur des services rendus par la biodiversité comme l’eau douce, le bois, l’absorption de CO2, les denrées alimentaires, la protection contre les inondations et l’érosion, les ingrédients pharmaceutiques, la cosmétique, etc.
Les forêts et les océans constituent les écosystèmes les plus menacés à travers le monde.
Ces enjeux sont encadrés par des textes européens, notamment la stratégie européenne pour la biodiversité à l’horizon 2030 Nouvelle fenêtre. Au niveau international, la Plateforme intergouvernementale politique et scientifique sur la biodiversité et les services écosystémiques Nouvelle fenêtre fournit aux décideurs des informations sur l’état des connaissances pour améliorer la formulation des politiques publiques. Au niveau national, la stratégie nationale pour la biodiversité Nouvelle fenêtre court jusqu’en 2020. La convention citoyenne sur le climat Nouvelle fenêtre a fait des propositions liées à la protection de la biodiversité.
Contexte territorial : Entre la Loire et l’Océan, l’agglomération nantaise dispose d’un patrimoine naturel exceptionnel qu’elle protège et valorise. Nantes Métropole mène une politique en faveur des espaces naturels et de la biodiversité qui vise la recherche d’un équilibre entre espaces urbains et ruraux : par ici pour en savoir plus. Nouvelle fenêtre
Nantes métropole recense sur son territoire :
- Plus de 250 km de cours d’eau principaux
- 7 817 ha d’espaces protégés et inventoriés au titre du patrimoine naturel (Natura 2000, ZNIEFF de type 1), soit 15% du territoire
- 1 050 hectares d’espaces verts publics, dont 180 hectares d’espaces naturels protégés
- 58% du territoire de la métropole sont des espaces agricoles ou naturels
- 566 km d’aménagements cyclables – Le vélo représente 3% des déplacements à l’échelle de la métropole. L’objectif du Plan de Déplacements Urbains est d’atteindre 12% de déplacements à vélo en 2030.
Comment agir : prévenir et remédier aux pollutions ; réduire l’usage de pesticides et engrais ; favoriser les espaces verts naturels et notamment les trames vertes et bleues dans les zones urbaines et parcs d’activité, etc.
Pour en savoir plus sur la biodiversité et sa préservation, consultez les sites bien documentés de l’Office français de la biodiversité Nouvelle fenêtre, de la Fondation de la recherche sur la biodiversité Nouvelle fenêtre et de l’Union internationale pour la conservation de la nature Nouvelle fenêtre.
Préservation des ressources non renouvelables, utilisation durable des ressources (International)
Un grand nombre de matières premières sont dites non renouvelables, car leur vitesse de création est inférieure au rythme de leur consommation / destruction, parmi lesquelles : le cuivre, le plomb, le pétrole, le zinc, l’uranium, l’or et l’argent. Au rythme de la consommation actuelle, ces ressources ne seront plus exploitables à un coût admissible d’ici la fin du siècle. Il s’agit de les économiser, de favoriser leur recyclage, quand leur usage le permet et d’envisager leur substitution.
Comment agir : éco-concevoir les produits ; développer l’affichage environnemental qui communique l’impact ressources des produits ; repenser les process pour utiliser réduire et valoriser les produits intermédiaires ; développer l’économie circulaire et l’économie de fonctionnalité, etc.
Réduction et valorisation des déchets
La France s’est engagée dans un plan de réduction des déchets 2014-2020. Le programme fixait notamment comme objectif une diminution de 7 % de l’ensemble des déchets ménagers et assimilés (DMA) par habitant par an à horizon 2020 par rapport à 2010.
Contexte territorial : La métropole nantaise est reconnue Territoire Zéro déchet, zéro gaspillage. Dans la continuité du 1er plan de prévention des déchets (2011-2015), le nouveau programme poursuit et renforce les actions engagées depuis plusieurs années vers l’économie circulaire et vise une réduction de 20% des déchets ménagers par habitant en 2030.
Comment agir : réduire, trier, valoriser les déchets suivant la hiérarchie européenne de traitement (réutilisation, valorisation matière, valorisation énergétique, incinération, enfouissement) ; favoriser l’usage de matières recyclées ; éco-concevoir les produits et les emballages pour qu’ils soient recyclables, etc.