Salon du Bourget : 28 jeunes de la métropole à la découverte des métiers de l’aéronautique

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Grâce à Airbus et au club « Les entreprises s’engagent », 28 jeunes accompagnés par l’Association territoriale pour le développement de l’emploi et des compétences (ATDEC) et l’École de la 2è chance (E2C) ont pu passer une journée au Salon du Bourget à la découverte des métiers de l’aéronautique. Ils nous racontent.

Airbus et « Les Entreprises s’engagent » mobilisés

Du 19 au 25 juin dernier, la commune du Bourget, au nord-est de Paris a accueilli la 54ème édition du Salon international de l’aéronautique et de l’espace (SIAE). Premier événement international consacré à l’aéronautique, l’édition 2023 du salon du Bourget a regroupé 2 500 exposants de 46 pays différents et accueilli 300 000 visiteurs dont 130 000 visiteurs professionnels. Parmi eux, 28 jeunes de 17 à 26 ans accompagnés par l’ATDEC et l’École de la 2ème chance qui ont pu, le temps de la journée du 21 juin dernier, découvrir les différents métiers de l’aéronautique, mais aussi voir de près, au sol ou en vol, quelques-uns des avions, drones, hélicoptères et autres 150 aéronefs en démonstration sur place. Une visite rendue possible grâce à Yves-Olivier Lenormand, responsable des relations institutionnelles d’Airbus Atlantic, délégué Régional Airbus Développement en Pays de la Loire et responsable du club Les entreprises s’engagent.

Une journée sous le signe de la découverte

« C’était vraiment une visite sans enjeux, avec pour seul objectif de découvrir un univers professionnel, explique Jean-Philippe Morand, responsable orientation et formation des jeunes à l’ATDEC, avec quand même, en filigrane, l’idée de tordre le cou aux représentations qu’on peut se faire des métiers de l’aéronautique qui seraient réservés aux ingénieurs et montrer aux jeunes qu’il y a aussi, dans ce secteur, des métiers qui sont à leur portée et qui recrutent ». Proposée sur la base du volontariat, cette journée a séduit 28 jeunes – presque autant de femmes que d’hommes – qui ont été plongés dans le monde de l’aéronautique.

Une grande variété de métiers

C’est le cas de Ndombasi Gidiao Emanuel Nsuka, 23 ans, en contrat engagement jeune : « J’ai appris plein de choses sur des métiers que je ne connaissais pas. Les instructeurs et les recruteurs étaient disponibles et sympas. Pour moi, ça a été une vraie découverte. Je ne m’attendais pas à ça. J’ai découvert des métiers, comme opérateur de système mécanique ou électricien, dont je ne pensais pas qu’ils existaient dans le secteur de l’aéronautique et qui sont à ma portée ». Le jeune homme a aussi eu l’opportunité de tester un simulateur de vol. Une expérience dont il se souviendra toute sa vie. « C’était incroyable », raconte Ndombasi qui a également été impressionné par le nombre de nationalités représentées sur le salon et séduit par l’armée au point d’avoir envie de devenir « militaire dans l’aviation ».

Un secteur qui forme et qui recrute

Éléonor Budak, a elle aussi été impressionnée. À 19 ans, elle a intégré l’École de la 2ème chance en avril dernier. Et même si elle a choisi de s’orienter vers les métiers du social, la visite au salon du Bourget l’a marqué. « J’y suis allée par curiosité. D’une part parce que j’ai peur de l’avion et que je trouvais intéressant de voir comment ça fonctionnait et aussi pour découvrir cet univers qui pour moi se résumait jusqu’alors aux métiers de pilote ou d’hôtesse de l’air ». Et Éléonor n’a pas été déçue. « J’ai été particulièrement impressionnée par le stand de l’entreprise nantaise VR2planets qui propose des visites virtuelles sur Mars, qui recrutait des développeurs. Je me suis dit, en fait non seulement il n’y a pas forcément besoin d’avoir fait de longues études pour accéder à ce monde là, mais en plus, on peut y accéder via des métiers comme ceux de l’informatique ». D’une façon générale, Éléonor a été étonnée par les possibilités de recrutement. « Non seulement c’est un domaine où ça recrute beaucoup, mais en plus ce sont des recrutements clé en main, avec des formations et des possibilités d’évolution de postes ». Une journée placée sous le signe de la découverte, avec des temps forts comme le vol d’avions de chasse ou la visite, au sol, d’hélicoptères de l’armée australienne. « J’ai vraiment eu l’impression d’être privilégiée, c’était incroyable ».

Visuel ©Alex Marc – SIAE