Michel Desjoyeaux, marin dans le vent

Métropole nantaise

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Nantes Métropole Entreprises a rencontré le navigateur Michel Desjoyeaux qui teste une nouvelle forme de transport vélique sur son bateau le Wind of change.

Michel Desjoyeaux Navigateur

Le navigateur Michel Desjoyeaux soutien le développement d’une navigation décarbonée. Il a notamment travaillé avec Wisamo, une start-up du Groupe Michelin, sur un projet d’aile gonflable automatisée. Nantes Métropole Entreprises l’a rencontré.

Un marin d’exception

Pour tester et faire la démonstration de son aile, WISAMO a pu compter sur un marin d’exception. Le propriétaire et skipper du Wind of Change, le navire qui teste l’aile n’est autre que Michel Desjoyeaux. Double vainqueur du Vendée Globe, victorieux de la Route du Rhum et de la Transat anglaise en multicoque, arrivé trois fois en tête de la Solitaire du Figaro, entre autres. « Je suis venu à la voile par la technique, raconte le marin finistérien qui a grandi dans un chantier naval, je m’intéresse aux systèmes véliques depuis l’âge de 10 ans. J’avais contacté les inventeurs de l’aile gonflable pour leur proposer de la tester sur mon bateau. C’est comme ça que je suis monté à bord de l’aventure WISAMO ». Sur un bateau déjà construit, l’utilisation de l’aile représente jusqu’à 20 % d’économie de carburant. Sur un navire neuf, prévu pour recevoir la force vélique, on arrive à 50 %.

Le « casse-pied » de service

Sur le bateau de Michel Desjoyeaux, c’est le premier prototype, une aile de 100 m2 qui est installée. L’équipe WISAMO a également noué un partenariat avec la Compagnie maritime nantaise (MN). Le MN Pélican, un roulier de 150m faisant la liaison Pool au Royaume-Uni et Bilbao en Espagne, a été équipé avec un second prototype de l’aile. Les phases de test de l’aile vont se poursuivre, avec une commercialisation à l’horizon 2025-2026. « Ça me plait de pouvoir mettre mon expérience et mon expertise au service d’un projet comme celui-ci, qui propose une solution efficace, performante et automatisée, raconte le marin. Quand je travaille avec les ingénieurs de Michelin, je fais office de casse-pied de service. Je les pousse à aller toujours plus loin. Je bouscule leurs certitudes avec mon pragmatisme. Il y a 150 ans, on naviguait déjà à la voile, ce n’est pas une révolution en soi. Mais aujourd’hui, grâce aux technologies et aux innovations, on maîtrise mieux cette énergie primaire, gratuite et non polluante qu’est le vent. »

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Nantes Métropole Entreprises a rencontré le navigateur Michel Desjoyeaux qui teste une nouvelle forme de transport vélique sur son bateau le Wind of change.