Nantes Métropole ambitionne de devenir un pôle majeur de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ESRI) aux niveaux national et européen à l’horizon 2030. Une ambition qui se traduit par les projets d’aménagement de cinq sites universitaires. À la clé, l’amélioration de la qualité de vie des étudiantes et des étudiants et une attractivité renforcée pour les talents qui, demain, mèneront le territoire sur le chemin de l’excellence.
Un effort maintenu
L’écosystème local de l’enseignement, de la recherche et de l’innovation (ESRI) a déjà entamé sa mutation, avec des projets comme l‘i-Site Next Nouvelle fenêtre, porté par la Métropole et ses partenaires locaux (Université de Nantes, CHU, Inserm). Des changements de braquet nécessaires afin de renforcer la compétitivité des entreprises et de mieux répondre aux nouvelles stratégies de spécialisation et de concentration de l’excellence, mises en place un peu partout dans le monde. L’enveloppe allouée à l’ESRI avait été doublée lors du précédent mandant. Un effort maintenu aujourd’hui, avec un budget 90 millions d’euros.
Des investissements supplémentaires
Pour aller encore plus loin et continuer à séduire les étudiantes et les étudiants, Nantes Métropole, a choisi de s’appuyer sur le Contrat de plan État-Région (CPER), un des principaux leviers de financement de l’investissement au profit des établissements d’enseignement supérieur et recherche (avec un budget total de 156,125 millions d’euros pour la Loire-Atlantique jusqu’en 2027). Lors du Conseil Métropolitain du 4 octobre dernier, il a été acté que la Métropole contribuerai au financement des projets soutenus, notamment des opérations immobilières pour un montant de 21,48 millions d’euros. Des investissements essentiels pour répondre aux besoins d’aujourd’hui et faire face aux enjeux de demain. L’ESRI génère 12 000 emplois directs ou indirects sur le territoire et les retombées économiques de son activité sont estimées à plus d’un milliard d’euros.
Cinq projets emblématiques
Cinq projets d’investissement immobilier, soutenus par un montant total de 9,025 millions d’euros, illustrent cet engagement :
- La réhabilitation et l’extension du LABERCA (Oniris) : Ce projet de 3,4 millions d’euros, soutenu à hauteur de 0,412 millions d’euros par Nantes Métropole vise à réhabiliter et agrandir le laboratoire d’études des résidus alimentaires d’Oniris. Ces travaux vont permettre de renforcer la recherche en santé environnementale et humaine et de créer de nouveaux espaces d’analyse.
- La construction d’un datacenter pour les universités régionales (Nantes, Le Mans et Angers) : Ce projet de 10 millions d’euros prévoit la création d’un datacenter sur le site de Polytech à la Chantrerie. Un service mutualisé destiné à soutenir les infrastructures numériques de l’enseignement supérieur, soutenu à hauteur de 2,885 millions d’euros par la Métropole.
- La rénovation et la réhabilitation à l’Université Gustave Eiffel: Ce projet de 4 millions d’euros, soutenu à hauteur de 2 millions d’euros par Nantes Métropole, porte sur la réhabilitation de deux bâtiments de recherche et d’une chaufferie sur le campus de Bouguenais. L’objectif est d’améliorer l’implantation des activités de recherche.
- Un Campus du futur pour l’IMTA : Avec un coût de 1,979 millions d’euros, ce projet doit permettre de moderniser les espaces d’apprentissage à l’Institut Mines Telecom Atlantique en faveur de méthodes pédagogiques collaboratives et numériques. Nantes Métropole participe avec un soutien de 0,505 millions d’euros.
La réhabilitation et la restructuration du bâtiment S de l’Ifremer : Le projet SEEMER, qui s’élève à 14 millions d’euros (dont 3,25 millions financés par la Métropole), prévoit la rénovation du principal bâtiment scientifique de l’Ifremer à Nantes, visant à améliorer les infrastructures pour la recherche en sciences marines.