C’est parti. La construction du nouvel IMOCA du navigateur nantais, fabriqué à partir de fibres de carbone déclassées et de chutes de pièces composites issues d’une filière de réemploi locale, a débuté au sein de l’entreprise Duqueine Atlantique.
Des entreprises locales mobilisées
C’est une course d’une autre nature que celles dont il a l’habitude. Armel Tripon avait annoncé en 2021 qu’il souhaitait disputer l’édition 2024 du Vendée Globe Nouvelle fenêtre à bord d’un IMOCA Nouvelle fenêtre plus écoresponsable. Le Technocentre d’Airbus Nouvelle fenêtre à Nantes avait répondu à l’appel du navigateur en proposant de fournir des fibres de carbone déclassées et des chutes de pièces composites. Deux ans plus tard, la construction du monocoque a démarré au sein de l’entreprise Duqueine Atlantique Nouvelle fenêtre à Malville dans un bâtiment spécialement sorti de terre pour l’occasion.
Responsabiliser la course au large
En effet, Duqueine Atlantique est plutôt spécialisée dans l’aéronautique. Convaincue par le projet et son ambition écoresponsable, l’entreprise a sauté sur l’occasion pour diversifier ses domaines d’expertise et construire le premier bateau de son histoire. Fabriqué à partir de carbone ré-employé fourni par Airbus, ce plan VPLP Nouvelle fenêtre, dont les pièces d’accastillage seront usinées à partir de titane collecté dans les blocs opératoires (matériel orthopédique) et chez des fabricants, sera le premier monocoque océanique à emprunter cette voie raisonnable et raisonnée sans faire de concession à la performance.
Ambassadeur d’une filière locale de ré-emploi
Ce projet unique s’inscrit dans la démarche ReUse composites carbones lancée en début d’année par la Métropole et ses partenaires et pilotée par le pôle EMC² Nouvelle fenêtre. L’ambition est de devenir un territoire de référence sur le ré-emploi (matériaux de construction, équipements numériques…) en s’appuyant notamment sur les savoir-faire des filières industrielles locales.